The works that appear under the title TAFAA - ONLY RELICS FEED THE DESERT are distinguished by the way latex and artificial light become sensitive surfaces of revelations, appearances between painting and photography. Transfer printing shows an encapsulated image between the layers of this skin-interface. These almost blurred figures come from an iconography from a vernacular web where the origin is diluted in its virality and appropriation. They thus become volatile icons as values of symbolic and political exchange.

TAFAA - ONLY RELICS FEED THE DESERT (New Fraudulent Taxonomy) est une série de d’oeuvres de différents formats dont la spécificité est l’apparition d’une image encapsulé dans une peau de latex, une sorte de peau-interface où ces figures presque floues se révèlent soit à la lumière naturelle soit artificielle.
C’est une façon de faire apparaitre des éléments iconographiques circulant sur le web ou dans des ouvrages qui se relient par une symbolique forte autour de l’accès à la connaissance, au savoir et par extension la capacité d’entendement à travers différents prismes.
Dans ces oeuvres, ces éléments iconographiques ont toujours une valeur d’usage de représentation sous forme de camouflage, de travestissement ou de faux-semblant en regard des différentes logiques de surveillance qui nous occupent.
L’oeuvre TAFAA - ONLY RELICS FEED THE DESERT (New Fraudulent Taxonomy III) est un triptyque où apparait au centre une comparaison étonnante entre un homme et un céphalopode montrant que la position du calmar est comparable à celle de l’homme ici, qui est un gymnaste.
C’est une image provenant d’un ouvrage sur la nature, l’Homme et la science moderne des années 50 qui donc à l’époque était un des moyen principal d’accès à la connaissance, de la même manière que les encyclopédies etc.
Autour de cette image centrale, apparait une foule de brainlet regardant cet homme et ce calmar.
Le brainlet est un mème internet apparu en 2015 sur le forum 4Chan, qui est défini comme « cortex cérébral immature et sous-développé ». Le brainlet est devenu par la suite virale et est utilisé sur les réseaux sociaux en réponse à quelque-chose d’apparemment stupide remplaçant les mots par des images avec une efficacité certaine.
L’analogie est plutôt à voir ici, sur l’accès à l’information par le bais des algorithmes de recommandation pouvant biaiser notre agentivité produisant une sorte de normalisation automatisée mais aussi la notion de camouflage, caractéristique des céphalopodes.