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                                TAFAA - UNNECESSARY DOUBT (SNITCH IV), 2025
                            
                                    Latex, print by transfer, resin, aluminium, led tubes, cable
226 x 61 x 25 cm (89 x 24 x 9 7/8 in.)
                                    
                                   TAFAA — UNNECESSARY DOUBT explore l’empreinte comme mode de capture du réel. Le latex, utilisé comme agent de prélèvement, saisit la texture des formes organiques et inorganiques, figeant l’inattendu :...
                        
                    
                                                    TAFAA — UNNECESSARY DOUBT explore l’empreinte comme mode de capture du réel.
Le latex, utilisé comme agent de prélèvement, saisit la texture des formes organiques et inorganiques, figeant l’inattendu : traces du temps, accidents, mutations.
L’œuvre interroge ainsi ce qui échappe à l’opérationnalité — à la manière dont le monde devient de plus en plus calculable —, à tout ce qui se dérobe à une reproduction exacte.
Dans SNITCH IV, cette logique se déploie à travers des empreintes de troncs de liège, de fougères et de feuillages tropicaux, figées dans la résine.
Ce processus évoque à la fois l’herbier et l’archive, mais détourne leur fonction de classification pour y introduire une dimension symbolique et rituelle.
Des fragments d’iconographie — graffitis, images ou signes imprimés, un peu à la manière des inscriptions gravées sur les feuilles de cactus — viennent troubler la surface végétale, superposant au vivant un langage qui témoigne d’un passage, d’une appropriation.
Ces œuvres rendent compte d’un monde en perpétuelle transformation, où la nature est continuellement reconfigurée et intégrée à des systèmes d’enregistrement et de circulation.
TAFAA — UNNECESSARY DOUBT (SNITCH) interroge la tension entre mémoire et effacement, matérialité et flux, à l’ère d’une esthétique de la capture.
                    
                Le latex, utilisé comme agent de prélèvement, saisit la texture des formes organiques et inorganiques, figeant l’inattendu : traces du temps, accidents, mutations.
L’œuvre interroge ainsi ce qui échappe à l’opérationnalité — à la manière dont le monde devient de plus en plus calculable —, à tout ce qui se dérobe à une reproduction exacte.
Dans SNITCH IV, cette logique se déploie à travers des empreintes de troncs de liège, de fougères et de feuillages tropicaux, figées dans la résine.
Ce processus évoque à la fois l’herbier et l’archive, mais détourne leur fonction de classification pour y introduire une dimension symbolique et rituelle.
Des fragments d’iconographie — graffitis, images ou signes imprimés, un peu à la manière des inscriptions gravées sur les feuilles de cactus — viennent troubler la surface végétale, superposant au vivant un langage qui témoigne d’un passage, d’une appropriation.
Ces œuvres rendent compte d’un monde en perpétuelle transformation, où la nature est continuellement reconfigurée et intégrée à des systèmes d’enregistrement et de circulation.
TAFAA — UNNECESSARY DOUBT (SNITCH) interroge la tension entre mémoire et effacement, matérialité et flux, à l’ère d’une esthétique de la capture.